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c' ma mode, je me démarque
28 avril 2013

une rencontre pas comme les autres (partie 2)

 

J’ai revu cette femme peu commune a l'équitation vendredi qui m’a tout de suite reconnue et la-elle ma présente son mari qui  m’a de suite fait un best of de la vrai beauté ... de l'organisation de son été (ou plutôt de celui de sa femme, cette femme) !!!

Et moi bien sur je l'ai écouté longuement, attentivement et je vous en ai fait un best-of comme d'hab' ;')

LA VRAI BEAUTE ....

IL DIT :

                                                             SON CORPS ETAIT SA GRANDE OBSESION !!!

CHAQUE PRIMTEMPS, C'ETAIT PAREIL. Elle achetait les magazines et elle les posait la, sur la table en contreplaque, sans les ouvrir tout de suite. Elle attendait. Lorsqu'elle passait près d'eux, elle jetait un petit regard sur la fille de la couverture en rêvant qu'elle pourrai lui ressemble, ses longues cuisses dorées, ses cheveux huiles ; puis elle haussait les épaules. Elle attendait. Elle savait qu'a l'intérieur il y avait mille recette pour perdre ces trois à six kilos avant le maillot ; avant les regards. La liste exhaustive des crèmes qui, à défaut de la vie, allaient lui sauver le teint, qu'elle avait presque blanc. Les photos des accessoires qui allaient faire d'elle la pin-up de l'été, la bombe de la plage, la madone de la Grande Bleu. Chaque printemps, c'était pareil.

 Elle devait avoir un corps parfait pour un été de rêve. Etre inoubliable dans les yeux de ceux qui la regardait et je ne vous cache pas que parfois cela attirait ma jalousie. Mais son joli corps n'aurait jamais la grâce de christy turlington (surement une star de leur année), la légèreté de Kate Moss, l'incandescence de Scarlett Joahansson. IL AURAIT JUSTE L'ELEGANCE DE L'ESTIME DE SOI, LA BEAUTE DES ENFANTEMENTS ; toutes ces discrètes rondeurs, ces petites contrariétés contre lesquelles elle ne ferraillait pas. Ce corps, elle en prenait soin pour nous rassurer ; nous dire qu'il serait la longtemps, et elle aussi. Elle aurait cent maris, cent amants (à mon grand desaroii) ; ELLE N'AURAIT QUE LUI, JUSQU'AU BOUT. Et sur la plage, chaque été, lorsqu’après mille circonvolutions sous une immense serviette de coton que ma sœur et moi tenions comme un bouclier (pour se protéger de ... je ne sais quoi), comme une fierté, contre le vent, les regards en coin, lorsque le corps modeste, aimable et blanc apparaissait, il était alors le plus troublant du monde. Il était celui d'où nous venions. Il s'aimait, il se respectait, il s'écoutait. Il avait compris ou était la vraie beauté... et elle aussi d'ailleurs.

 

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